Publié le : 03 août 20207 mins de lecture

Jour J, c’est parti pour le Roadtrip. Après avoir récupéré mon van chez Happy Campers, et effectué un petit arrêt à Borgranes pour faire des courses, direction l’Ouest du pays.

Péninsule ouest, Akureyri

La route défile, les paysages sont magnifiques, dignes d’une carte postale… la montagne, le lac, le bruit des cascades, les moutons. Direction l’un des premiers arrêts valant le coup d’œil : Anarstapi, un petit port, avec des pitons de basaltes à l’entrée des grottes et sur les falaises. Le matin, après une nuit en pleine nature, réveil en douceur, puis nous reprenons la route. Nous faisons un arrêt au Mont Helgafell. La légende dit que si on y monte sans dire un mot, sans avoir de mauvaises pensées, sans se retourner, on peut faire 3 voeux après s’être rendu sur les ruines en faisant face à l’Est. Que l’on y croit ou pas, nous respectons cela pendant notre ascension, la vue au sommet est magnifique.

Après notre petite virée dans la péninsule Ouest de l’Islande, nous tenons maintenant le cap pour Akureyri, deuxième ville au Nord de l’île. Nous y arrivons en fin de journée, et nous avons le temps d’y faire un petit tour. Petite curiosité ensuite, en nous rendant à la piscine municipale. Surprise, l’eau « est chaude naturellement », il n’y a donc aucun souci pour plonger dans les bassins. Il y en a de toutes les températures, même de l’eau glacée.
Après cet agréable moment de détente, nous reprenons la route pour trouver un endroit où dormir. C’est en sortant d’Akureyri que nous le trouvons. Vue sur un lac et des montagnes, mais avec en prime un coucher de soleil interminable. Là-bas il ne fait pas nuit ! Magique !

Petit Lac à l’entrée de Grundarfjordur

Les Maisons colorées d’Akureyri


Lac à la sortie d’Akureyri

Lac Mytvan, Hverir, à la découverte des phoques

Aujourd’hui nous partons à la découverte du lac Mytvan. Pour la petite histoire, « My » signifie Mouche. Le nom vient des moucherons, qui peuvent former à cet endroit d’impressionnants essaims. Ce lac fait plus de 37 kilomètres de superficie et offre de multiples activités. En une journée, il est impossible de tout faire. Notre première étape est Stukustadir, une partie du lac où se trouvent des pseudo-cratères créés par l’explosion de vapeur, en raison d’un contact de la lave souterraine et de l’eau. Il y a une jolie balade à faire le long des sentiers longeant le lac et vous menant au sommet de ces petits cratères.

Nous avons continué avec la découverte du champ de lave à Dimmuborgir, où vous avez au choix 6 parcours fléchés. C’est amusant de voir ces formations de lave en forme de colonne, l’étendue de ce parc et surtout la forme que certains peuvent prendre. Ensuite, nous nous sommes éloignés du lac pour aller à Hverir, où se trouve des mares de boues et des ensembles de solfatares. Attention il y a une forte odeur de souffre, mais c’est à voir absolument.

La nature nous offre un spectacle magnifique avec ces mares de boues, cette terre jaune et ce paysage qui nous ferait croire que nous sommes en plein désert, alors que de l’autre côté de la montagne, la verdure y est luxuriante. N’étant pas très loin, nous avons fait un petit crochet pour aller voir les chutes de Detifoss. On nous l’avait conseillé et je vous le conseille à mon tour. C’est ma grande claque de ce voyage. Nous nous garons dans le parking et l’on entend déjà le bruit de l’eau. Il y a une petite balade de 10 minutes à faire, et plus nous avançons, plus le bruit de l’eau est présent. Nous tombons face à ces chutes qui sont immenses et spectaculaires. Assister à ce spectacle bercée par le bruit de l’eau, il n’y a pas de mots pour exprimer ce que j’ai ressenti, à part l’immensité et la force de la nature. Pour finir cette journée nous sommes allés à l’équivalent du blue lagoon, les bains naturels du Mytvan Bath Spa. Les bassins sont en plein milieu des montagnes, c’est parfait pour profiter du paysage dans une eau turquoise avoisinant les 35-40 °C.

Début du retour, nous prenons la direction de Reykjavik. Sur le chemin nous en avons profité pour faire un arrêt à l’église qu’il y a sur la route en toit de tourbe, c’est l’une des rares en bois. Enfin, nous avons décidé de prendre la direction de Blonduos puis de Skagastrond afin de voir des phoques. Le temps n’était pas idéal, nous avons tenté tout de même… en vain. Il n’y avait pas de phoques mais le paysage était tellement magnifique que nous n’avons pas regretté ce détour. Après avoir profité de la vue, notamment des fjords de l’Ouest, nous reprenons la route.

Les pseudo cratères de Stukustaoir

Les mares de boue de Hverir

les Chutes de Detifoss

Eglise en bois avec son toit en herbe qui date de 1835

Le sud de l’île

Nous commençons avec la cascade Seljalandsfoss. Sa particularité réside dans le fait que l’on peut passer derrière, idéal pour faire des photos originales. Avec le recul, et après avoir vu bon nombre d’autres cascades en Islande, celle-ci était sympathique, à voir, mais d’autres valent vraiment le coup d’œil. En revanche, s’il y a bien quelque chose de spectaculaire, c’est le Cap Dyrholaey ou Reynisfjara (au choix). La plage de sable noir, ses falaises et cette verdure… tout ça combiné est un vrai plaisir des yeux. L’étape suivante est le glacier Solheimajokull, qui est un petit glacier, certes, mais pouvoir marcher dessus est un de mes meilleurs souvenirs. Ensuite, nous avons fait un arrêt à Vik, ville principale du Sud de l’île, qui serait à l’origine du mot viking. J’ai mangé là-bas l’une des meilleures soupes aux champignons de ma vie. Enfin, la surprise du jour fut la dernière cascade que nous avons faite, Gljufrabui, que nous découvrons après être entrés dans une grotte, tout simplement magique.

Le Cap Dyrholaey

Cascade de Seljalandsfoss